Les jeunes accros aux produits de luxe comme Drunk Elephant

L’obsession des jeunes pour le soin de la peau de luxe

Un phénomène de plus en plus visible chez les jeunes : l’obsession pour les produits de soin de la peau de luxe. Des marques comme Drunk Elephant, disponibles chez Sephora, suscitent un véritable engouement auprès des préadolescents. Mais comment cette passion s’accommode-t-elle avec des activités estivales comme les camps de vacances, où simplicité et nature sont souvent de mise ? Certains camps de vacances, coûtant souvent plus de 16 000 dollars pour une session, ont décidé de bannir ces produits coûteux, provoquant un véritable tollé chez les campeurs aux routines de soin élaborées.

Les camps de vacances disent non aux produits de luxe

Aux États-Unis, certains camps prestigieux ont pris des mesures strictes face à cette tendance. Camp Mataponi dans le Maine, avec un prix de 16 800 dollars, et Tyler Hill Camp en Pennsylvanie, facturé à 17 775 dollars, ont tous deux envoyé des lettres décourageant l’apport de produits de beauté. Ces décisions visent à limiter l’usage de produits aux parfums forts qui attirent les moustiques et à gérer l’obsession grandissante des jeunes pour les soins de la peau.

Par exemple, Somerset Camp for Girls dans le Maine, qui coûte 16 300 dollars, a carrément interdit tous les produits Sephora. Les préoccupations principales de ces camps incluent non seulement les risques d’attirer les insectes mais aussi les effets délétères de l’obsession pour les soins de la peau sur les enfants. Toutefois, les campeurs de plus de sixième année sont autorisés à apporter une petite quantité de maquillage pour les événements sociaux, afin de se sentir à l’aise et confiants.

Des histoires de camp révélatrices

Lors d’une interview avec un conseiller de camp dans le Maryland, une anecdote marquante a été partagée. Une jeune fille de 10 ans a insisté pour avoir une crème anti-âge, illustrant l’impact de cette obsession sur des enfants de plus en plus jeunes. De plus, des créateurs de contenu sur TikTok, comme Chloe Hechter, se moquent de cette situation dans des vidéos humoristiques, relatant des expériences similaires vécues par d’autres conseillers. Ces influenceurs soulignent l’absurdité et les complications de ce phénomène en milieu de camp.

Les risques et l’impraticabilité des soins de luxe au camp

Camp Somerset a notamment souligné dans un article de blog que des routines de soin élaborées sont superflues dans un environnement de camp et qu’elles présentent un risque d’attirer les moustiques. Les discussions sur les réseaux sociaux, impliquant tant des conseillers que des influenceurs, mettent en avant l’impraticabilité et les conséquences de l’apport de produits de soins de luxe au camp. Pour les jeunes campeurs, ces produits ne sont pas seulement inutiles, mais ils perturbent également l’esprit même des camps de vacances, basé sur la simplicité et le retour à la nature.

Une tendance révélatrice d’un changement culturel

Cette tendance à apporter des produits de soin de luxe dans des camps de vacances est le reflet d’un changement culturel plus large. Aujourd’hui, même dans des contextes traditionnellement rustiques comme les camps, les jeunes adoptent des routines de beauté très sophistiquées. Cela montre une transition vers des habitudes de soin de la peau plus exigeantes, même en pleine nature.

Conclusion : L’évolution des habitudes de soin des jeunes

En somme, le phénomène des préadolescents se passionnant pour les produits de soin de la peau de luxe impose de nouveaux défis aux camps de vacances. Les responsables de ces camps doivent désormais jongler entre maintenir l’essence traditionnelle d’une expérience de camp et s’adapter à la montée de ces nouvelles habitudes de soin. Ce dilemme met en lumière une évolution culturelle significative parmi les jeunes, qui intègrent des rituels de beauté de plus en plus élaborés à leurs routines quotidiennes, même dans les environnements les plus inattendus.